par Cécile Duflot
Cher-e-s ami-e-s,
Les élections qui viennent de s’achever sont, c’est certain, un nouvel événement pour l’écologie politique. En moins de deux ans, nous avons entamé un nouveau cycle de notre
histoire.
Personne ne pouvait anticiper réellement le bouleversement politique du 7 Juin 2009. Si nous étions convaincus de la pertinence du rassemblement, de sa capacité à rebattre les cartes d’un paysage politique parfois défraîchi, le résultat a été au-dessus de nos espérances. Nous avons montré que l’écologie était à la fois une projet autonome et que nous étions capables de tisser des ponts avec tous ceux qui innovent dans la société, en portant des solutions et en incarnant une alternative crédible.
Après un tel élan, les attentes étaient nombreuses, chez les citoyens et les citoyennes, qui lassés des éternels duels, hésitent souvent entre l’abstention ou la résignation.
Les élections régionales auraient pu être celles de la déception, elles ont étés celle de la confirmation. Nous avons montré que le mouvement de l’écologie politique pouvait être, à deux
élections consécutives, la troisième force du paysage politique. J’y ai pris ma part de responsabilité, avec chacun et chacune d’entre vous, avec Philippe Meirieu, avec Laurence
Vichnievsky, toutes les autres têtes de listes et celles et ceux qui ont fait la campagne. Avec 266 conseillers régionaux élu-e-s, aux parcours très divers en situation de responsabilité
dans presque toutes les régions, nous avons aujourd’hui les moyens de mettre en œuvre une écologie de transformation.
(lire le texte complet)